Alcool pendant la grossesse : 3 choses à savoir absolument

Alcool pendant la grossesse

Environ 10 % des femmes enceintes consomment de l’alcool pendant la grossesse. Le problème est d’autant plus sérieux que 3 à 9 % des naissances vivantes sont victimes de conséquences liées à l’alcoolisation fœtale. Tant de statistiques qui dérangent et poussent à entreprendre dans l’immédiat des actions, car il est évident que grossesse et alcool ne font pas bon ménage. Voici à cet effet 3 choses que vous devrez absolument savoir.

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Alcool et grossesse : attention aux syndromes d’alcoolisation fœtale (SAF)

L’alcool est un tératogène très nocif pour la santé embryo-fœtale. Les effets d’une consommation excessive ou d’une beuverie peuvent être désastreux. La femme enceinte doit alors préconiser un mode de vie saine comme le recommande https://www.2340.fr/. En effet, la faiblesse du métabolisme hépatique et l’inefficacité des enzymes favorisent une forte concentration d’alcool dans le sang de l’enfant. C’est alors qu’apparaissent les syndromes d’alcoolisation fœtale.

Elles sont caractérisées par des malformations graves des organes vitaux dans certains cas. À la naissance, l’enfant présente un retard sévère de croissance allant de la taille de l’enfant à son périmètre crânien en passant par son poids. Son système nerveux central souffrira de certaines défaillances. Aussi, certaines malformations de cranio-faciales et cardiaques apparaissent à la naissance.

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Il s’ensuit un retard mental grave avec des troubles du langage et du comportement observés chez les victimes. En effet, l’alcoolisation fœtale crée des troubles de développement psychomoteur de l’enfant et retarde considérablement ses fonctions cognitives. Bien que ce syndrome soit peu connu, ses effets sont pour la plupart irréversibles.

Alcool pendant la grossesse : pas de seuil sécuritaire

Malgré la multitude des travaux effectués sur le sujet, aucune quantité d’alcool sans risque pour l’enfant n’a été pour l’heure définie. Toute quantité d’alcool prise pendant la grossesse est alors nuisible. Que ce soit chez la mère ou le bébé dans le sein maternel, qu’il s’agisse d’une consommation modérée ou excessive, les dommages sont souvent sévères.

Déjà, il n’est un secret pour personne que la molécule d’éthanol est très cancérigène. Cela fragilise sérieusement l’évolution normale de la grossesse, car avec une santé maternelle défaillante, c’est le bien-être de l’enfant qui est mis à mal. Plus grave encore, cette molécule est essentiellement dangereuse pour le fœtus, qu’elle soit apportée par la bière, le vin, les rhums, le whisky, etc.

Les risques d’une fausse couche ne sont pas à négliger, même s’ils sont peu fréquents. D’ailleurs, le placenta n’est en rien un filtre d’alcool pour le fœtus et peut en effet causer sa mort. Toute boisson alcoolisée prise par la mère passe systématiquement dans le sang du bébé où il est très nocif. On comprend alors aisément la raison d’être de la campagne dénommée « zéro alcool pendant la grossesse » de l’Agence Nationale de la Santé Publique.

Alcool pendant la grossesse : enfant exposé à la dépendance

Outre les éventuels troubles causés par l’alcoolisation fœtale, le risque d’addiction de l’enfant est assez grand. En effet, un enfant passe généralement 9 mois dans le ventre de sa mère. Que la mère boive de façon régulière ou occasionnelle, l’enfant une fois adulte risquerait de développer la même dépendance face à l’alcool.

Il est souvent difficile de diagnostiquer les risques de dépendance, car l’enfant ne présente presque pas de signes. L’absence de prise en charge est un facteur aggravant à la dépendance de l’enfant. Ce dernier devient très vite agressif et impulsif dans ses réactions et manifeste des difficultés d’insertion sociale. Ces comportements deviennent à long terme non régulés, entrainant un rejet social. Se sentant non compris de la société, il finira par se noyer à son tour dans l’alcool.

Les dangers d’une consommation même modérée ou passagère d’alcool sont nuisibles tant pour la santé de la mère que pour la santé du bébé.

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